mercredi, décembre 13, 2006

J'ai joué contre un pro...

Hello everybody,

Voilà de ça 3 jours, je me retrouve à une 100 animée par un joueur pro, membre du Team 770, Thomas "Fougan The Furious" Fougeron. J'ai un bon stack et les flop ne sont pas à moins de 30€, normal pour une 100. Je suis siège 2 et Fougan siège 5. Il est au bouton et fait une relance de 36 préflop. 3 payeurs avant moi, j'ai <span class= 8c. J'ai un semblant de cote, je paye. Les deux derrière moi call. Arrive As 9s 5c. Tout le monde check attendant le move de Fougan. Il envoi 40. La petite blind envoi tapis 116, tout le monde passe avant moi. Je réfléchis, j'ai rien de rien, mais je suis un lecteur assidu des aventure de notre ami, et l'As de pic est par terre. Je vous invite à consulter son blog très instructif : http://www.team770.com/blog_fougeron/

Bref, je réfléchis encore et je me dis que je peux quand même chatter un truc horrible pour lui. Le fait est que je l'apprécie quand même et je pense que si je rentre dans le coup, il risque de me laisser tirer une horreur. Je lui annonce "je te le laisse Thomas, mais l'As de pic m'incite vraiment à payer tu sais". Pas de réaction mais il a comprit visiblement. Tout le monde passe et il call instantanément. La suite donnera un
7s à la river et un 6h à la turn. Je chattais une quinte martienne. La blind montre 2s 3c, tirage quinte ventrale, et là le plus drôle, Fougan se lève pour regarder le flop, regarder la main de l'autre et re-regarder le flop. Il comprend pas trop le tapis du mec et montre Ac 9c, deux paires au flop. Là dessus tout le monde rigole et je lui annonce que si je payais c'était en raison de l'As de pic par terre et que si je rentre je trouve la quinte avec mon 8 pourri. Il me répond si "tu viens pour ça, je casse la table !!!". Lol, quel rigolade si je viens dans le coup. Hier soir, je dîne pépère au bar et je l'invite à boire un coup. Notre discussion se résume essentiellement à des tactiques et je suis tout ouïe et fasciné par tant de maîtrise du jeu.

Voilà mes aventures avec M. Fougan.

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